En plus du territoire européen, dit métropole, la France possède d’autres territoires physiquement situés sur d’autres continents. Plus spécifiquement, on fait référence aux départements et régions d’outre-mer –DROM-. Il s’agit de cinq collectivités territoriales pleinement intégrées à la République française et qui ont le même statut politique que les régions métropolitaines de ce pays. Nous nous référons à la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane française, la Réunion et Mayotte. Pour l’Union européenne, les DROM sont considérés comme une région ultrapériphérique, comme c’est le cas des iles Canaries en Espagne.
D’autre part, il y a aussi les collectivités d’outre-mer -COM-. Dans ce cas-ci, elles sont des collectivités bénéficiant d’une plus grande autonomie. Les COM sont : la Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna et La Nouvelle-Calédonie. Comme elles ne sont pas considérées comme des départements, les COM n’appartiennent donc pas à l’Union européenne – sauf Saint-Martin qui est en fait une région ultrapériphérique –.
Tant les DROM que les COM sont considérés comme des territoires français d’outre-mer et ont une superficie totale de 120 000 km2, en plus des 552 000 km2 de la métropole.
Finalement, il y a aussi les Terres australes et antarctiques françaises -TAAF-. Parmi lesquelles on trouve une série de petits archipels quasiment inhabités. Dans cette catégorie, on retrouve les iles Kerguelen, les iles São Paulo et Amsterdam, les iles Crozet, les iles Éparses de l’océan Indien et Terre Adélie qui, avec quelque 320 000 km2, se situe en Antarctique et n’est qu’une simple revendication territoriale française tronquée par le traité de l’Antarctique signé à Washington le 1er décembre 1959 par plusieurs pays, dont la République française.
Les transformations de la capitale de France pendant le Second Empire et la modernisation de l’ensemble de la ville ont été effectués par l’empereur Napoléon III et son préfet Haussmann parmi les années 1852 et 1870. C’est la naissance de la ville moderne entrainant la mise en œuvre des nouveaux modèles d’urbanisation et d’ambitieuses politiques qui sont entreprises afin de faciliter la circulation de centre-ville, les assainir, et les embellir. Le projet abordait divers domaines comme les façades des bâtiments, le mobilier urbain, les systèmes d’assainissement, … dans le cœur de Paris mais aussi à la périphérie.
Des démolissements des bâtiments ont lieu afin de créer un système d’avenues et de boulevards pour nettoyer la ville des maladies et pour fournir de la mobilité au trafic de l’ancienne ville de Paris qui à cette époque-là avait déjà environ 1.800.000 habitants.
Les nouvelles limites de Paris en 1860. Source: Wikipédia.
Dépourvue de tout cadre représentatif, sans mairie centrale, la ville de Paris est divisée en douze municipalités d’arrondissement. Le département de la Seine est dirigé par deux administrateurs, le préfet de la Seine et le préfet de police. L’accroissement de la démographie parisienne (de 700.000 habitants en 1817 à un million en 1849) a aggravé les problèmes d’insalubrité qui sont devenus en des épidémies de choléra en 1832 et 1849. Les quartiers populaires ont des îlots densément peuplés, des ruelles labyrinthiques, sans lumière, aux odeurs pestilentielles, où le crime est trop habituel.
Napoléon III a dessiné un plan d’aménagement pour la capitale de la France : son but est d’édifier une nouvelle Rome. Paris est devenue le centre de la vie politique française après la Révolution et Haussmann, préfet de la Seine depuis 1853 se rend compte que Paris a besoin de renouveler les infrastructures et la morphologie. L’idée crée par l’équipe Napoléon III et Haussmann consiste à embellir et à nettoyer les anciens quartiers de la capitale. Le plan consistait à ouvrir des nouveaux axes afin de faciliter la circulation de plus en plus fréquente à Paris, mais aussi entre les communes les plus proches situées au-delà du mur de Thiers (construit en 1840) qui ont été annexées à la commune de Paris en 1860. Un cadre législatif fort adopté en mars 1852, facilitera les expropriations par des îlots entiers, afin de faciliter la recomposition de l’espace.
Le fil conducteur consistait à faciliter les échanges de biens et la circulation des hommes qui sont les nouveaux critères du progrès. La ville est désormais comparée à un organisme vivant, dont la circulation est l’indice de santé. Les voies nouvelles sont adoptées par Napoléon III comme les dynamiseurs principaux de la ville.
D’autre côté, l’obsession du XIXe siècle était d’arrêter les propagations épidémiques. C’est pour cela que la nouvelle ville doit être aérée par des parcs, des promenades et des boulevards. Il s’agit alors d’assainir et d’éviter la maladie. Les espaces verts tel que le Bois de Boulogne sont destinés à offrir des espaces verts accessibles à tous.
Le goût de la ligne droite donne fluidité, mais évite aussi la délinquance et perturbe la construction de barricades. Les boulevards permettent à la police de dissoudre rapidement toutes les protestations contre le gouvernement, alors qu’un réseau de casernes aux secteurs populaires s’est établi stratégiquement.
Arc de Triomphe de Paris.
Finalement, après 17 ans de chantier, Paris a complètement changé en passant d’être un ensemble médiéval de communes à être la capitale dont la France aura besoin, pendant les prochaines décennies, les ans de la Belle Époque.
BILAN: RÉPONDEZ AUX QUESTIONS SUIVANTES:
D’un point de vue social, comment s’organise l’intérieur d’un immeuble haussmannien ?
Expliquez les principales transformations du plan Haussmann du plan de la ville de Paris.
Quels ont été les deux grands espaces verts crées par Haussmann à Paris permettant une meilleure hygiène ?
Quel est le rapport entre la situation politique et la création des grands boulevards parisiens ? Le dessin d’Haussmann et la situation actuelle de la circulation, l’utilisations des nouveaux moyens de transport tels que le vélo. Quelles seraient les avantages et les désavantages ?
Au contexte de la perte de la guerre franco-prussienne, après la défaite de Napoléon III à la bataille de Sedan et son arrestation, le Second Empire finit et le 4 Septembre, la IIIe République est proclamée. Le gouvernement d’Adolphe Thiers, est composé essentiellement de conservateurs, de monarchistes et de ruraux, c’est pour cela qu’au début, il s’agit d’une république fragile. Le législatif s’installe à Bordeaux et va négocier l’armistice avec Bismarck le 28 Janvier 1871 après le très dur Siège de Paris durant l’hiver 1870. L’insurrection éclate le 18 Mars 1871 et force le gouvernement à fuir à Versailles. C’est celle-ci la raison par laquelle le gouvernement de Thiers est connu comme les versaillais. Ce sont les versaillais qui combattront la Commune de Paris. C’est à dire le gouvernement d’Adolphe Thiers, qui combattra la Commune.