En plus du territoire européen, dit métropole, la France possède d’autres territoires physiquement situés sur d’autres continents. Plus spécifiquement, on fait référence aux départements et régions d’outre-mer –DROM-. Il s’agit de cinq collectivités territoriales pleinement intégrées à la République française et qui ont le même statut politique que les régions métropolitaines de ce pays. Nous nous référons à la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane française, la Réunion et Mayotte. Pour l’Union européenne, les DROM sont considérés comme une région ultrapériphérique, comme c’est le cas des iles Canaries en Espagne.
D’autre part, il y a aussi les collectivités d’outre-mer -COM-. Dans ce cas-ci, elles sont des collectivités bénéficiant d’une plus grande autonomie. Les COM sont : la Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna et La Nouvelle-Calédonie. Comme elles ne sont pas considérées comme des départements, les COM n’appartiennent donc pas à l’Union européenne – sauf Saint-Martin qui est en fait une région ultrapériphérique –.
Tant les DROM que les COM sont considérés comme des territoires français d’outre-mer et ont une superficie totale de 120 000 km2, en plus des 552 000 km2 de la métropole.
Finalement, il y a aussi les Terres australes et antarctiques françaises -TAAF-. Parmi lesquelles on trouve une série de petits archipels quasiment inhabités. Dans cette catégorie, on retrouve les iles Kerguelen, les iles São Paulo et Amsterdam, les iles Crozet, les iles Éparses de l’océan Indien et Terre Adélie qui, avec quelque 320 000 km2, se situe en Antarctique et n’est qu’une simple revendication territoriale française tronquée par le traité de l’Antarctique signé à Washington le 1er décembre 1959 par plusieurs pays, dont la République française.
Après de mauvaises récoltes et des dépenses de la Couronne pour la guerre des 13 colonies, la situation financière de l’État français est critique. Le prix du pain augmente et la famine se généralise partout en France. D’autre part, le modèle social basé sur les privilèges devient de plus en plus caduc. C’est pour cela que le roi de France, Louis XVI, décide de faire rédiger aux français leurs plaintes dans 60.000 cahiers où le peuple français demande la suppression de la dîme, de la corvée, la fin des privilèges en général ainsi que le partage du pouvoir.
L’OUVERTURE DES ÉTATS GÉNERAUX ET LE SERMENT DU JEU DE PAUME :
Le roi refuse de mettre en place les reformes proposées par le tiers état en déclarant ouverts les États Généraux le 5 mai 1789. Pourtant, le tiers état ne reconnait plus le valoir des État Généraux, étant donné qu’il représente plus de 90 % de la population, tandis que sa représentation au parlement n’arrive qu’à 30 %.
Les députés du tiers état se constituent en Assemblée Nationale le 20 juin 1789. Alors qu’ils trouvent la salle de réunions fermée, ils se réunissent à la salle du jeu de paume. Ils y jurent de donner une constitution – un ensemble de lois pour organiser l’État – à la France. Cette constitution respectera la figure du roi mais mettra fin à la monarchie absolue.
LA PRISE DE LA BASTILLE ET LA GRANDE PEUR :
Louis XVI essaye de récupérer le pouvoir avec 30 000 soldats qui seront envoyés à Paris. La population parisienne, très inquiète, descendra dans la rue. Le 14 juillet 1789, un millier de personnes ira à la prison de la Bastille -symbole du pouvoir absolu- pour prendre les armes afin de commencer la Révolution.
Un jour après la prise de la Bastille, le 15 juillet, le roi reconnait l’Assemblée Nationale et la cocarde tricolore – le blanc est la couleur de la royauté et le bleu et le rouge les couleurs de la ville de Paris -. Il y aura des révoltes partout en France dans lesquels les paysans attaqueront les châteaux et les abbayes. Commencera ainsi la période connue comme la « Grande Peur ».
LA FIN DES PRIVILÈGES :
L’Assemblée Nationale votera l’abolition des privilèges le 4 août en proclamant l’égalité devant les impôts, la suppression définitive des servitudes, des dîmes et des corvées ainsi que la suppression des droits féodaux.
À la fin d’août, les députés rédigeront la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen par laquelle tous les hommes seront égaux devant la loi.
LE ROI S’ENFUIT:
Le 20 juin 1791, Louis XVI et sa famille s’enfuissent. Mais ils ont été reconnus et arrêtés à Varennes -Loraine-. Le 25 juin, ils sont ramenés à Paris au milieu d’une foule en colère. Finalement, le 23 septembre 1793, il a été guillotiné à Paris après le débat intense à propos du devenir du roi.
DE LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE AU PREMIER EMPIRE:
Après l’exécution du roi, la Première République est instaurée. Entre 1793 et 1794 il y aura lieu la période dite de la Grande Terreur, au cours de laquelle des milliers de personnes seront guillotinées. Paradoxalement, le responsable du nouvel État, Maximilien Robespièrre, meurt guillotiné en 1794.
C’est entre 1795 et 1799 que les libéraux modérés instaurent le régime dit le Directoire. Puis, le 9 novembre 1799 -le 18 brumaire d’après le calendrier révolutionnaire-, Napoléon Bonaparte fera un coup d’état et enfin sera déclaré Empereur par le Pape en 1804. Bonaparte conquérira une grande partie de l’Europe jusqu’à sa défaite le 15 juin 1815 à la bataille de Waterloo. Finallement, il sera exilé sur l’île de Sainte Hélène, où il passera ses derniers jours.
Voici une vidéo de la série «Il était une fois» raccontant l’histoire de la Révolution française:
Au contexte de la perte de la guerre franco-prussienne, après la défaite de Napoléon III à la bataille de Sedan et son arrestation, le Second Empire finit et le 4 Septembre, la IIIe République est proclamée. Le gouvernement d’Adolphe Thiers, est composé essentiellement de conservateurs, de monarchistes et de ruraux, c’est pour cela qu’au début, il s’agit d’une république fragile. Le législatif s’installe à Bordeaux et va négocier l’armistice avec Bismarck le 28 Janvier 1871 après le très dur Siège de Paris durant l’hiver 1870. L’insurrection éclate le 18 Mars 1871 et force le gouvernement à fuir à Versailles. C’est celle-ci la raison par laquelle le gouvernement de Thiers est connu comme les versaillais. Ce sont les versaillais qui combattront la Commune de Paris. C’est à dire le gouvernement d’Adolphe Thiers, qui combattra la Commune.